Principaux faits de Politique étrangère : 1) La guerre de Crimée (1854-1856) C'est la Turquie (Empire ottoman) qui a le contrôle des lieux saints à Jérusalem. Napoléon III en obtient la cession contre la Russie qui cherche un prétexte pour gagner des terres sur l'empire ottman à qui elle déclare la guerre. La France et l'Angleterre s'allient contre la Russie. Celle-ci est finalement vaincue. Le prestige de Napoléon (qui en cherchait le prétexte) en est accru. |
![]() Guerre de Crimée : Prise de Malakoff |
![]() Guerre d'Italie : bataille de Solferino * C'est devant l'horreur de cette bataille que le Suisse Henri Dunant va créer "La Croix rouge". |
Napoléon III était favorable à la cause de l'Indépendance italienne depuis longtemps. Aussi favorise-t-il la lutte des indépendantistes contre l'Autriche qui "occupe" une bonne partie de la péninsule. Les sanglantes victoires françaises à Magenta et à Solférino* obligent les Autrichiens à reculer. La Sardaigne cède (après plébiscite) la Savoie et le comté de Nice à la France. La paix de Villafranca met fin aux hostilités entre la France et l'Autriche mais Victor-Emmanuel de Savoie, Roi de Sardaigne continue la lutte. Il est proclamé Roi d'Italie en 1861 et termine l'unité italienne par la conquête de Rome (1870). |
Colonie espagnole, le Mexique conquiert son indépendance en 1821 mais l'anarchie latente amène une intervention des Etats-Unis qui, en 1848, raflent une moitié du nord du pays. Les rivalités et coups d'états incessants appauvrissent le Mexique qui doit d'énormes sommes à l'Espagne, à l'Angleterre et à la France. Napoléon III y voit une excellente occasion d'intervention pour y installer un régime favorable à l'économie européenne. Avec une suite de succès et de revers il envoie, de 1862 à 1867, des troupes qui parviennent, tant bien que mal, à tenir le pays. Le trône est proposé à Maximilien de Habsbourg qui finit par l'accepter mais, après le départ des Français, les rebelles de Juarez vont l'emporter et l'Empereur Maximilien sera fusillé (1867). |
![]() Maximilien fusillé au Mexique (Edouard Manet) |
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