La renaissance du Ballet dans le monde...
et particulièrement en France

Le prodigieux succès des "Ballets russes" sera à l'origine de la fondation des "Ballets suédois",
puis des "Ballets de Monte-Carlo"...

En France, c'est àl'administrateur de l'opéra de Paris,
Jacques Rouché que revient le mérite de faire renaître
un ballet déclinant en faisant appel aux novateurs et principalement à
Serge Lifar.
Le Ballet devient un Art "à part entière " ; on lui consacre totalement des soirées, le lustre de la salle est enfin éteint pendant les représentations et les spectateurs n'ont plus accès au Foyer de la Danse !

Serge Lifar dans "Icare", de Honneger
Serge Lifar remet à l'honneur, en France,
la danse masculine puis s'attache à revaloriser
la danse féminine avec des danseuses comme
Yvette Chauviré et Lysette Darsonval.

De grands danseurs émergent ou se confirment,
tels
Peretti et Roland Petit (futur chorégraphe).
Quelque peu troublé par les deux guerres mondiales le Ballet va subir "des hauts et des bas" pendant quelques temps avec cependant quelques belles créations ou re-créations, de grands musiciens comme
Stravinsky, Sauguet, Ibert, Auric, ... et d'excellents danseurs qui vont se succéder tels
Michel Renault, Nina Vyroubova, Pierre Lacotte,
Jean Babilée, Claude Bessy, Liane Daydé,
Claire Motte,Georges Piletta, Noella Pontois, ...
et
Maurice Béjart qui crée de nouveaux ballets
pour
Cyril Atanasof, Michaël Denard,
Patrick Dupond, George Donn, ...


Rudolf Noureev

Roland Petit et Zizi Jeanmaire



Rudolf Noureev, transfuge d'URSS,
merveilleux danseur mais aussi grand chorégraphe
va recréer de superbes ballets comme
Le lac des cygnes, La Bayadère, ... en prenant aussi
la Direction de la danse à l'opéra de Paris.

Conjointement l'Ecole de danse de l'opéra de Paris, sous la férule de
Claude Bessy, va former des élèves qui vont permettre au Ballet (et aux étoiles) de cet opéra de former l'une des meilleures Compagnies du monde.

George Donn danse Maurice Béjart


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