L'EXPÉDITION DE LA PÉROUSE


Statue de LA PÉROUSE,
à Albi



Jean-François de Galaup
, né près d'Albi en 1741, entre aux Gardes-marine à 15 ans, ayant ajouté aà son patronyme le nom de La Pérouse, celui d'une terre reçue de son père.

Dès l'âge de 17 ans il est engagé dans les conflits maritimes de la guerre de Sept Ans avec la Grande-Bretagne au large de l'Amérique du Nord.
Puis il effectue un séjour de cinq ans à l'île de France (aujourd'hui île Maurice) et exécute plusieurs missions dans les îles voisines.

Il est promu au grade d'enseigne de vaisseau en 1764 et est chargé de deux voyages aux Indes.
A l'île de France, il rencontre sa future épouse.

De 1764 à 1778 il navigue en Atlantique et dans l'océan Indien, d'abord en simple officier, ensuite comme commandant de plusieurs bâtiments du roi.

En 1777 il est nommé lieutenant de vaisseau et obtient la croix de Saint-Louis pour avoir sauvé Mahé des assaillants indiens.

Il participe ensuite à la guerre d'indépendance des États-Unis et aux combats contre les Britanniques où il démontre sa valeur maritime et militaire.
Il est nommé capitaine de vaisseau en 1780.

Après les Traités de Versailles et de Paris (1783) qui reconnaissent l'indépendance des Etat-Unis d'Amérique et mettent fin aux conflits, La Pérouse est choisi par le Roi Louis XVI (passionné de Sciences et de Géographie) et son ministre de la marine De Castries, pour diriger une expédition devant complèter celles de Bougainville et de Cook
( Exploration vers la Polynésie, la Nouvelle-Zélande, l'Australie, l'île de Pâques, les îles Marquises, les Nouvelles-Hébrides, la Nouvelle-Calédonie, le Canada .. .)


Les navires sont "armés" dans les arsenaux
de Rochefort et de Brest.




Louis XVI donnant ses instructions à La Pérouse
(Nicolas Monsiaux)
Note : Le tableau , ci-dessus, peint après la tourmente révolutionnaire, n'est pas un" document"
mais une "évocation" de l'intérêt que le Roi portait à l'expédition ...



L'expédition, composée de 220 hommes (dont 17 scientifiques), quitte Brest en août 1785.

Pendant près de trois ans, La Boussole , vaisseau commandé par La Pérouse à qui la direction de l'expédition est confiée, et l'Astrolabe, sous le commandement de Fleuriot de Langle, parcourent tous les océans du globe (vers les Amériques, l'Île de Pâques, les Îles Sandwich, les Philippines, le Japon , l'Australie...).

Tout au long du vogage sont dressés des plans, des cartes et un journal de bord très précis est rédigé.
Ces documents sont transmis à chaque escale jusqu'en Australie,
ce qui nous permet de connaître tous les détails de ces explorations.

Non seulement les observations en mer et aux diverses escales mais aussi les drames comme celui survenu en Juillet 1786 où 21marins sont engloutis avec leurs deux barques et celui aux îles Samoa, en Décembre 1787 où périssent Fleuriot de Langle et 11 autres membres de l'Expédition tués par les Polynésiens.

Les vaisseaux font escale à Botany Bay, en Australie, du 26 Janvier au 10 Mars 1788,
date de la dernière fois où l'on aura eu des nouvelles,
La Pérouse ayant annoncé qu'il comptait regagner la France courant Juin 1789...

Le 10 Mars 1788, à son départ d'Australie, commence le "mystère La Pérouse".

Sans nouvelle de lui en 1789, on commence à s'inquiéter à Versailles, ...
mais les événements de la Révolution vont quelque peu occulter le problème pendant de longs mois.

En 1791, une expédition de secours, commandée par l'amiral d'Entrecasteaux, explore sans succès
la zone indiquée par La Pérouse à sa dernière escale en Australie, et notamment vers les Iles Salomon.

L'expédition est déclarée officiellement perdue le 14 février 1791.

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La "petite Histoire" dit que Louis XVI, peu de temps avant son exécution (21 Janvier 1793),
aurait demandé des nouvelles de La Pérouse et de son expédition ?...

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