LE MYSTÈRE ENFIN RÉSOLU ???

Cependant, à partir de 1793 des bruits se répandent, par périodes, que certains navigateurs avaient aperçu non loin des côtes australiennes des restes d'épaves qui auraient pu être celles des vaisseaux disparus. On nourrit alors l'espoir que des rescapés auraient pu rejoindre la terre...

Mais ce n'est qu'en 1825 qu'un capitaine américain affirma avoir vu dans des îles de la région, tenues en mains par des autochtones, une croix de saint-louis et des médailles ayant pu appartenir à La Pérouse...
En 1826-1827 le capitaine marchand Peter Dillon découvre les restes du naufrage à Vanikoro:
la cloche de l'Astrolabe et des pierriers de bronze.
Il apprend sur l'île "comment deux grands navires s'étaient échoués par une nuit de grande tempête : l'un aurait coulé, l'autre se serait échoué et les survivants auraient pu s'installer sur un point de Vanikoro, nommé Paiou. Cinq ou six mois après, une partie des survivants seraient repartis à bord d'un petit bateau fabriqué avec les débris du grand. L'autre partie resta à Vanikoro, se mêla aux affrontements des indigènes. Le dernier des survivants serait mort peu avant la venue de Peter Dillon."

En 1828, Dumont d'Urville reconnaît Vanikoro comme lieu du naufrage et de la mort de La Pérouse.
Il retire des ancres et des pierriers ayant appartenu à l'Astrolabe mais
pas de trace de la Boussole.
A partir de
1962 des plongeurs découvrent sur les lieux et rapportent divers objets (ancres, canons, poulies,...) susceptibles de provenir des navires de La Pérouse.



En 1981, environ trois cents pièces sont sorties des eaux : de la vaisselle, de la monnaie.

En 1986, une nouvelle fouille permet l'identification des deux épaves : L'Astrolabe s'est échoué sur un rocher non loin de la Boussole qui se serait déchiré sur les récifs de Vanikoro.

En 1990, les archéologues essaient de retrouver à terre les traces d'un campement français.
Mais sans succès.

En 1999, la campagne de fouille est filmée par France 3 pour le magazine Thalassa.

Les chantiers de fouilles à terre permettent de mettre à jour l'existence du camp des survivants à terre sur la rive droite d'une rivière.
En mer, de nombreux objets sont remontés
à la surface.

En 2003, découverte du squelette d'un compagnon de La Pérouse. l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale en établit
un portrait-robot.
Il s'agirait d'un scientifique de l'expédition mais son nom reste encore inconnu.

En 2005, la découverte d'un sextant ayant appartenu à La Pérouse confirme, avec d'autres éléments, que celui-ci aurait bien sombré sur le site et n'aurait donc pas survécu au naufrage.


En 1981 l'Association Salomon est créée pour essayer de résoudre le mystère sur la fin tragique de l'expédition de La Pérouse.
Il y a eu sept campagnes de fouilles :
1981, 1986, 1990, 1999, 2003, 2005 et 2008.







Portrait-robot de l'Inconnu de Vanikoro

En 2008, cent soixante objets archéologiques ont été ramenés, parmi lesquels un plomb de sonde de 46 kg, une médaille portant les profils de Louis XVI et de Marie-Antoinette, deux maillets percuteurs en pierre des Indiens Tlingit d'Alaska, un grenat de la taille d'une noisette, une garde d'épée, une casserole, une boîte ovale en porcelaine de Nankin provenant de Macao, ...

Ci-dessous quelques uns des objets retrouvés de l'Expédition de La Pérouse :

Encrier, chaîne, bougeoir, boutopns, cire à cacheter

Sextant et graphomètre


Pistolet d'Officier ( ? )

Cloche de l'Astrolabe

Toutes les découvertes en mer n'ont sans doute pas été faites, en raison de l'enfouissement des épaves disloquées dans la vase et les coraux.


Sur terre ce n'est qu'en 1999 que les fouilles purent établir sans conteste une brêve ( ? ) installation : restes de palissade et objets divers attestant une présence européenne.


Peut-être d'autres explorations
sous-marines et fouilles terrestres,
dans l'avenir, révèleront -elles d'autres faits encore inconnus...




( en fond l'île de Vanikoro )

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