Fils aîné du duc
d'Orléans, "Philippe-Egalité", il est
le chef de la branche cadette des Bourbons, issue de
Philippe d'Orléans, frère de Louis
XIV.
Favorable aux idées de la
révolution de 1789, comme son père (lequel,
bien qu'ayant voté la mort du Roi, sera
guillotiné en 1793), il prend part aux batailles de
1792-1793, mais, après l'exécution de Louis
XVI (janvier 1793) et la défaite de Neerwinden (mars
1793) il rejoint les
émigrés.
Il rentre en France lors de la
Restauration (1814) mais reste en froid avec la
branche aînée des Bourbons, compte tenu des
faits antécédents...
Lors des journées
révolutionnaires de 183O, Charles X le nomme
"lieutenant général du Royaume",
espérant ainsi sauver le trône pour son petit
fils, le duc de Bordeaux (plus tard comte de
Chambord).
Louis-Philippe, soutenu par la
bourgeoisie possédante, se laisse porter
lui-même sur le trône et devient
Louis-Philippe 1er, Roi des
Français.
Il dirige une monarchie
constitutionnelle appuyée par la bourgeoisie,
mais se heurte à l'opposition des légitimistes
(partisans du duc de Bordeaux) et des bonapartistes
(partisans de Louis-Napoléon, neveu de
Napoléon 1er) ainsi qu'à celle des ouvriers
alors que commence la révolution
industrielle.
Il échappe à de
nombreux attentats mais, partisan de la paix (alors que
beaucoup regrettent la gloire napoléonniene), une
crise économique importante et un retour à des
méthodes de gouvernement conservatrices et
autoritaires, vont amener une nouvelle révolution
(février 1848) qui va obliger le Roi à
abdiquer et à s'exiler en Angeterre où il
mourra en 185O.
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