4: Via TOLOSANA
(De Arles aux Pyrénées)

Venus de Provence et d'Italie, les pélerins se rassemblaient à Arles où ils vénéraient les reliques de Saint-Trophime (dans la cathédrale), de Saint-Césaire (dans l'église Saint-Blaise), de Saint-Honorat (dans le prieuré, aux Alyscamps).

Certains se rendaient, en
Camargue, aux Sainte-Maries-de-la-mer sur les tombeaux de Marie Jacobé et Marie Salomé (mère de Jacques le Majeur).

Ensuite, ils passaient par l'
abbaye de Saint-Gilles qui renferme les reliques de son fondateur, et Montpellier pour gagner Saint-Guilhem-le-Désert.
 

ARLES : Saint-Trophime



Ce village, créé sous Charlemagne, renferme le cloître et l'abbaye, fondée en 804 par Guilhem, laquelle abrite le tombeau du Saint.

Ils se dirigeaient ensuite vers
Toulouse, ville qui a donné son nom à la
Via Tolosana.
Certains passaient par Castres, d'autres par Pézenas et le monastère de
Saint-Thibéry.
Après Béziers (église Saint-Jacques) et Carcassonne, ils atteignait la cité qui a donné son nom à la via Tolosana.

La
basilique Saint-Sernin abrite les reliques de Saint-Sernin mais aussi certaines de Jacques-le-Majeur offertes, paraît-il, par Charlemagne.
TOULOUSE : Basilique de Saint-Sernin


Certains
"Jacquets" préféraient faire le détour par Saint-Bertrand-de-Comminges,haut-lieu de recueillement depuis le XII°siècle.

 
Les pélerins passaient les Pyrénées et entraient en Espagne par le Col du Somport
(où l'hôpital Sainte-Christine leur permettait de se reposer) et, passant par Jaca, et Sangüesa, ils arrivait à la chapelle d'Eunate, à proximité de Puente la Reina, point de départ du
Camino Francés.

Camino Francés