2 : Via LEMOVICENSIS
(De Vézelay aux Pyrénées)

De Belgique, des Ardennes, de Champagne et de Lorraine, les pélerins se retrouvaient à l'abbaye de Vézelay, rattachée à Cluny et aussi dépositaire des reliques de
Marie-Madeleine.

Certains se dirigeaient vers
Bourges, les autres vers Nevers.

Ils se retrouvaient vers
La Souterraine, laquelle doit son nom à un sanctuaire... souterrain, gallo-romain.

Ils prenaient ensuite la direction de
Saint-Léonard de Noblat.
VEZELAY : La basilique Sainte-Madeleine
SAINT-LEONARD DE NOBLAT
Léonard, neveu de Clovis et filleul de Rémy, l'évêque de Reims, était le "briseur de chaînes", donc le saint-patron des prisonniers qui, libérés, apportaient leurs chaînes à son tombeau.

De là, ils se dirigeaient vers
Limoges (ville de Martial, évangélisateur
de la région), qui a donné son nom
à la Via LEMOVICENSIS
Après Limoges et la forteresse de Châlus (où fut tué Richard coeur-de-Lion), certains faisaient un détour par Brantôme, les autres rejoignaient directement Périgueux, où ils se recueillaient auprès du tombeau de Saint-Front,
l'apôtre du
Périgord.

Ils franchissaient la
Dordogne à Bergerac et la Garonne à La Réole.

PERIGUEUX : La cathédrale Saint-Front

SAUVETERRE-DE-BEARN
Traversant les Landes, les "Jacquets" de la Via Lemovicensis, après
Mont-de-Marsan, rejoignaient, à
Sauveterre-de-Béarn, ceux de la
Via Turonensis.




Via PODIENSIS