Jean-François CHAMPOLLION |
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Cette pierre, fragment de stèle, trouvé en 1799 par un officier français, dans le delta du Nil, à Rosette, comprend un texte écrit sur 3 parties : en haut, en hiéroglyphes, au milieu, en écriture cursive (démotique), en bas, en grec. De là, à imaginer qu'il s'agissait d'un même texte traduit en 3 langues, il n'y avait qu'un pas... que d'autres avaient déjà franchi. Mais c'est à Champollion que va revenir, par un trait de génie, le mérite de son déchiffrement, le 14 septembre 1822. Les signes peuvent être, à la fois, des lettres, des sons, des syllabes, des idées abstraites,... et les mots n'ont pas de voyelles brèves. De plus, on peut écrire de bas en haut, ou de haut en bas, de gauche à droite et de droite à gauche ; c'est le "déterminatif", placé derrière le mot qui indique le sens de la lecture ! |
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En 1826 il est nommé Conservateur des Antiquités égyptienne du Louvre. Il accomplit, à partir de 1828 un grand voyage en Egypte, d'où il rapportera une grande quantité de documents copiés sur les monuments dont il peut lire les textes "à livre ouvert". Rentré à Paris, en 1830, épuisé mais satisfait, il s'éteindra à Paris en 1832. |
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