L'INVENTION DE L'ECRITURE |
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Dès l'apparition, chez les premiers humains, d'un langage gestuel, puis articulé ( ? ), il est probable qu'il leur parut vite nécessaire d'identifier, "par l'écrit", des objets et des nombres. Il est donc quasi certain que ces écritures furent inventées, presque simultanément, dans diverses régions du globe. Ce furent d'abord de simples traits, points ou dessins très simples (pictogrammes). Mais cette forme d'écriture ne convenait que pour exprimer le concret. Pour l'abstrait il fallait "intellectualiser" la signalisation. C'est ce que firent, dès la fin du IVème millénaire avant notre ère, les Sumériens, puis les Egyptiens. L'Ecriture, dès ce moment, servit non seulement à comptabiliser le commerce, mais aussi à exprimer les croyances religieuses . . . |
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Les SUMERIENS et l'Ecriture cunéiforme (signes composés de coins, car tracés, au début, avec un stylet ou calame en roseau à pointe biseautée, sur des tablettes d'argile) Au départ, simples pictogrammes, puis, de plus en plus élaborés, idéogrammes, preuve de la démarche intellectuelle des hommes vers l'abstraction.  |
 Tête de massue (2400-2000 avant J-C)  Statue de Goudéa, Roi de SUMER ( 2100 avant J-C ) Le Texte décrit la restauration du temple du dieu Ningirsou L'Ecriture cunéiforme sumérienne va s'adapter à d'autres langues : à Suse (actuellement sur le territoire de l'Iran), chez le Hittites d'Anatolie (en Turquie d'Asie), dans tout ce qui sera l'ancien Empire Perse (c'est l'ancêtre du Persan actuel) et même au sud de la Palestine et au nord de l'Arménie.  Plaquette en argent, gravée au poinçon, datant du règne de Darius 1er, roi de Perse (522-486 avant J-C) de gauche à droite : en perse, en babylonien, en élamite (Suse) |
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