GENEVIEVE , CLOTILDE , REMY . . .

et les autres

Saint-Martin :

Soldat romain, il fit montre de sa grande piété en partageant son manteau avec un pauvre.

Il devint prêtre et fonda une communauté monastique. Nommé évêque de Tours (de 330 à 371) son tombeau, en ce lieu, fut vénéré par tous les catholiques gallo-romains.

Son influence était telle que Clovis, avant la bataille de Vouillé, envoya des hommes prier sur sa tombe afin de remporter la victoire. Revenu victorieux, il fit une entrée triomphale à Tours et offrit à la basilique une partie du trésor d'Alaric.

Sainte-Geneviève:

Née vers 475 d'une famille de Francs romanisés, elle dynamise la résistance des Parisiens devant les Huns d'Attila qui doit abandonner le siège de Paris.

Très écoutée des populations, elle favorise la venue de Clovis et le conseille habilement.

A sa mort, en 502, celui-ci fera construire, à Paris, une basilique sur le lieu où elle est inhumée et où il souhaite lui-même reposer avec son épouse Clotilde. (Sur ce lieu s'élève actuellement le Panthéon).

Saint-Rémy :

Nommé évêque de Reims (dont il était probablement originaire) en 459; il était fils de sénateur.

Très cultivé, il était un grand orateur, fin politique et excellent administrateur.

Après le mariage de Clovis avec Clotilde, celle-ci lui fit rencontrer son époux afin de le convertir et de le conseiller.

Il exerça sur le roi des Francs une influence indéniable et bénéfique.

Son tombeau se trouve toujours dans la basilique Saint-Rémy, à Reims.

Sainte Clotilde :

Fille d'un roi burgonde, elle est catholique (alors que sa famille ne l'est pas). Mariée en 492 (?) à Clovis, elle va s'efforcer de le convertir.

Elle eut, elle aussi, une influence très bénéfique sur son époux et, après la mort de celui-ci, elle s'efforça de conseiller ses fils afin qu'il continuent l'oeuvre de leur père.

Mais malgré la conversion au catholicisme d'une grande partie des familiers royaux, les coutumes germaniques de "vendetta" familiales subsistaient et, Clotilde, profondément éprouvée par l'assassinat de son fils Clodomir et de ses petits-fils, se retire près du monastère Saint-Martin, à Tours, où elle finira ses jours en 548.

Grégoire de Tours :

Il naquit en 538 (27 ans après la mort de Clovis). Évêque de Tours, en 573, il écrivit "Dix livres d'histoires" auxquels on donna, plus tard, le titre de "Histoire des Francs".

Avec quelques manuscrits d'époque, c'est la seule source proche sur cette période . Grégoire a sans doute lu les manuscrits et surtout écouté les récits qui lui ont été faits de la vie de Clovis et des siens; il a vécu l'époque de troubles qui a émaillé la dynastie Mérovingienne.

Cependant, il voit le destin de Clovis à travers sa conception religieuse d'évêque; aussi ne faut-il pas prendre "à la lettre" tout ce que dit cet historiographe, au demeurant irremplaçable.