Reprenant
les espérances de conquêtes italiennes de
Charles
VIII et de
Louis
XII (qui après quelques
victoires s'étaient soldées par un
échec, au traité de Blois, en
1505),
François 1er
remporte la bataille de
Marignan, en
1515, et s'empare du
Milanais.
Cette victoire lui donne un immense prestige en Europe,
alors que de
1516
à
1519,
Charles
d'Autriche (qui devient
Charles-Quint,
roi
d'Espagne)
va posséder, par héritage : les
Pays-Bas, les Flandres, l'Espagne, le Royaume de Naples et
l'Autriche... et être élu empereur d'Allemagne
!
D'où rupture de "l'équilibre
européen" et début des luttes entre les
"maisons de France et d'Autriche" qui,
entrecoupées de victoires et défaites,
telle Pavie (où
Bayard sera tué et le
Milanais perdu), en
1525,
et de traités de paix, perdureront sous les
règnes suivants.
En
1539,
l'Edit de Villers-Cotterêts impose l'usage du
français (à la place du latin) dans tous les
documents officiels.
Malgré les guerre,
le règne de
François
1er aura cependant
été brillant par l'épanouissement des
Arts et des Lettres : c'est la "Renaissance
française".
C'est aussi l'époque des "Grandes inventions et
découvertes" dans le monde (dont celle du
Canada, par Jacques
Cartier, en
1534),
mais aussi le début des "guerres de
Religions", dès
1517,
avec les thèses de
l'Allemand
Luther,
reprises en
1536
par le français
Calvin.
Ces guerres de religions, auquelles participent aussi la
"maison d'Autriche" et l'Angleterre, ensanglanteront la
France sous les règnes de
Henri
II et de ses fils.
A la mort de Henri
III, sans héritier, en
1589,
Henri de
Navarre, son lointain cousin,
devient
Henri
IV et signe l'Edit de
Nantes, en
1598,
qui met fin à ces guerres en accordant
la liberté des Cultes (sous certaines
conditions).
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