Mazarin, très critiqué de son vivant, l'a été aussi beaucoup après sa mort, non sans raison parfois. En effet s'il fut un grand politique pour les affaires extérieures et un habile négociateur partout, il fit preuve de cupidité et s'enrichit avec le trésor public davantage encore que Richelieu ; en particulier il se constitua une magnifique collection d'oeuvres d'art et dota richement sa famille. Cependant son action au service de la France et de son Roi fut très positive ; en particulier pour la formation du jeune Louis XIV laquelle, contrairement aux affirmations de ses détracteurs ne fut pas négligée. De plus, dès sa "majorité royale" (13 ans) Mazarin le fit peu à peu entrer au Conseil, particulièrement après son sacre (1654). Le Roi écoute, parle peu mais s'instruit. |
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Le tombeau de Mazarin |
Le 9 mars 1661, Mazarin, malade depuis de nombreux mois, meurt au château de Vincennes, après avoir recommandé au Roi de garder au Conseil Michel Le Tellier, Hugues de Lyonne, Nicolas Fouquet (en s'en méfiant) et Jean-Baptiste Colbert ... Par testament, Mazarin destine une partie de sa fortune à la fondation d'un collège pour l'instruction gratuite de gentilshommes sans fortune. Il souhaite être inhumé dans la chapelle de ce collège. Il lègue l'ensemble de ses livres à la bibliothèque du collège (la bibliothèque Mazarine, actuelle siège de l'Institut de France). |
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48 heures après la mort du Cardinal, le Roi réunit son Conseil, remercie sa mère d'avoir participé au Gouvernement jusqu'à ce jour, lui annonce que maintenant elle peut se reposer..., |
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