Enfin Roi ! Le 25 juillet 1593, à la basilique royale de Saint-Denis, Henri IV abjure le protestantisme. De nombreux ralliements, individuels et collectifs, se font mais les huguenots, eux, sont inquiets... La Ligue, affaiblie, ne cède pas si bien que Paris et d'autres villes font toujours de la résistance. Pour être vraiment Roi il manque à Henri d'être sacré. Reilms étant encore "ligueuse" on se rabat sur Chartres où Henri IV est sacré le 27 Février 1594. (Pour plus de détails sur l'mportance du Sacre, voir sur ce même site : Histoire de France ; au temps des Capétiens ; symboles, le sacre). Le 22 mars 1594 le Roi entre à Paris dans l'allégresse quasi générale (la plupart des gens sont las de la guerre) et accorde une large amnistie à tous... et de subsantiels avantages aux plus importants "anciens ennemis". Il reste à Henri IV à se réconcilier ave le Pape pour qu'il lève son excommunication. Ce sera fait le 30 août 1595 et les catholiques ultra n'on plus qu'à se rallier, eux aussi.
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Entrée triomphale de Henri IV dans Paris ( RUBENS)
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Guerre et Paix En janvier 1595 le Roi avait déclaré la Guerre à l'Espagne qui était intervenue dans les affaires françaises et occupait encore certains territoires. Malgré une victoire importante, en Bourgogne, la guerre s'enlise. De plus les Espagnols prennent Amiens. Henri en fait le siège et remporte la victoire grâce à l'aide de Sully qui trouve et organise l'aide financière et logistique indispensable à celle-ci (septembre 1597). Sully confirmera dans l'avenir la place de principal ministre qu'il a su gagner avec son indéfectible soutien pour Henri et son remarquable talent d'administrateur. La Paix sera signée au traité de Vervins en mai 1598.
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L'Edit de Nantes Rédigé à partir de janvier 1598, après maintes discussions entre les deux parties, signé par le Roi le 30 avril, il ne sera enregistré par le Parlement de Paris qu'en février 1599. Inspiré de textes précédents, ce nouvel Edit, est composé de 4 parties ; la première une réglementation générale, la seconde adaptée à des situations particulières et les deux autres, des brevets financiers de fonctionnement. Edit de compromis et de tolérance qui, bien que confirmant la primauté de la religion catholique en France, assure la liberté de conscience et l'égalité civile pour tous, catholiques et protestants. Afin d'éviter d'éventuels affrontemements meurtriers l'Edit accorde aux protestants un certain nombre de villes "places de sûreté" nécessaires à ce moment, qui seront le ferment d'un "Etat dans l'Etat" qui sera source de nouveaux conflits, dès le règne suivant.
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 L'Edit de Nantes (Archives Nationales) |
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Maximilien de Béthunes, duc de Sully